- Photographies: Maxime Riché
- Texte: Michel Poivert et Maxime Riché
- Design: kakkalakki
- 128 pages
- Format: 24 x 30 cm
- Relié
- 65 photographies couleur
- Français/anglais
- ISBN : 978-2-492696-17-6
- 49 € — 900 €
Le 8 novembre 2018, le mégafeu Camp Fire ravageait Paradise, ville californienne de 26 000 âmes à 140 km au nord de Sacramento, en moins de quatre heures. Provoquées au lever du jour par un court-circuit sur un pylône électrique quasi-centenaire de la société Pacific Gas & Electric, ses flammes se sont propagées sur ce haut-plateau de la Sierra Nevada sous l’effet des vents forts, de la chaleur et d’une végétation sèche et abondante.
Une édition limitée à 50 exemplaires
Commandez votre livre signé par Maxime Riché + un tirage 13 x 18 cm numéroté de 1 à 50 et signé. Tirage Photo Pigmentaire (Fine Art) sur Canson Baryta Prestige – 120€
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Un tirage de tête parmi 3 disponibles
Commandez votre livre signé par l’auteur + un tirage 24 x 30 cm, numéroté de 1 à 8 et signé par Maxime Riché. Tirage Photo Pigmentaire (Fine Art) sur Canson Baryta Prestige — 350 €
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Un tirage de tête au format 30 x 40 cm
Au choix parmi l’ensemble des images de Paradise au prix de 600 €
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Un tirage de tête au format 30 x 40 cm
Parmi 4 images exclusives et non reproduites dans le livre Paradise au prix de 900 €
Maxime Riché vous propose une sélection de quatre images infrarouges exclusives de la série Paradise qui ne seront pas reproduites dans le livre, en édition limitée et numérotées.
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Le livre et un atelier avec Maxime Riché sur son procédé de tirage résinotype
500€ – seulement 2 disponibles ! épuisé!
Initiation de 3 heures pour réaliser un tirage de l’une de vos photographies au format 30 x 40cm, d’après le procédé résinotype créé par Maxime Riché et Maison Picturale pour créer certaines images de Paradise.
Ces œuvres sont actuellement exposées à la Bibliothèque nationale de France et à PhotoSaintGermain
Paradise — le livre
Incendie le plus coûteux à ce jour aux États-Unis (10,8 milliards de dollars) et le plus meurtrier, Camp Fire a en quelques heures détruit 18 800 bâtiments, fait 86 morts – ainsi que plus de 50 victimes indirectes – et plongé nombre des habitants de la ville dans une précarité redoutable dont beaucoup souffrent encore à ce jour.
En 2020, le North Complex Fire se déclarait à quelques kilomètres de Paradise, occasionné par un éclair d’orage. Parmi les pratiquement 10 000 feux de végétation de Californie cette année-là, le plus important d’entre eux a détruit 400 000 hectares et donné naissance à une nouvelle classification : le gigafeu.
Le 13 juillet 2021, le mégafeu Dixie Fire se déclenchait à son tour sur les collines qui jouxtent Paradise, sous les mêmes lignes électriques déjà incriminées en 2018. Par chance cette fois, il s’est éloigné de la ville sous l’effet des vents contraires. Au cours de plus de 100 jours d’activité incontrôlable, Dixie Fire a consumé trois fois la surface de San Francisco (390 000 hectares). Assez puissant pour générer sa propre météo, il est à ce jour le plus grand feu de l’histoire de Californie.
« Si l’un des pouvoirs de la photographie est de révéler ce qu’on ne voit pas, elle est aussi limitée dans sa capacité à montrer ce qui n’est pas (ou plus) directement visible. Elle échoue par essence à capter l’odeur de fumée, la chaleur ou d’autres sensations qui ont marqué pour toujours les victimes des mégafeux.
Pour retranscrire de façon sensible les émotions des survivants et les images qui les hantent, photographiant en argentique j’emploie par intermittence un film diapositive infrarouge dont les tonalités embrasées, flash-backs de l’enfer vécu, rappellent la mémoire des flammes gravées sur leurs rétines.
Ces hallucinations viennent ponctuer la normalité ténue d’une vie qu’ils essaient de reconstruire ».
Maxime Riché, extrait.
« Paradise nous offre la parole du peuple résilient, il n’y a plus ici de lutte des classes entre riches et pauvres, mais une distinction entre ceux qui entretiennent l’espoir et ceux qui ont abdiqué. Leur apparence est humaine mais ils forment une avant-garde spectrale, celle d’un peuple pour lequel le futur a disparu ».
Michel Poivert, extrait.
Paradise — Expositions
La Gacilly Baden Autriche
Épreuves de la Matière, Bibliothèque nationale de France – Paris, 10 octobre 2023 – 4 février 2024
VER/VOIR – Alliance Française de Chiclayo, Trujillo et Piura, Pérou, octobre-décembre 2023
Quai des Savoirs – « Feu, mégafeux » – Toulouse, 20 octobre – 5 novembre 2023
PhotoSaintGermain et Centre National des Arts Plastiques, Paris, 2 – 18 novembre 2023
REGENERATE Festival – Pays-Bas – novembre 2023
Festival La Gacilly photo, 20 ans – La Gacilly, juin-octobre. 2023
Académie du Climat, Anticipation Festival – Paris, septembre. 2023
Promenades photographiques de Blois – Blois, juillet-août 2023
Itinéraires des Photographes Voyageurs – Bordeaux, avril 2023
Photo Marseille – Marseille, octobre-décembre 2022
Festival InCadaqués – Cadaqués, Espagne, sept. 2022
Galerie 28 Piazza di Pietra, Rome, septembre 2022
ImageSingulières – Sète, France, projection, mai 2022
Festival Fotografia Europea – Reggio Emilia, Italie, mai-juin 2022