- Photographies : Antoine d’Agata
- Coordination éditoriale : Léa Bismuth
- Graphisme, traitement des images et impression : Pakito Bolino
- Textes : Philippe Azoury – Mehdi Belhaj Kacem – Léa Bismuth
Jean-Baptiste Del Amo – Mathilde Girard – Yannick Haenel
Bruno Le Dantec – Emmanuel Loi – Bernard Marcadé
Guillaume de Sardes – John Jefferson Selve - Format 15 x 21 cm x 5 cm
- 144 pages
- 100 exemplaires numérotés et signés dont 75 à la vente.
- 280 €
- Une édition Friche la Belle de Mai / André Frère Éditions
La Nuit Épuisée s’est tenue dans la nuit du 17 au 18 février 2018 à la Friche la Belle de Mai, Marseille. Elle est le fruit d’une réflexion entre la Friche et Antoine d’Agata.
Les écrivains réunis dans cet ouvrage ont tous accepté de participer à une expérience d’écriture : écrire un livre, en commun, en une seule et unique nuit blanche, avec pour horizon l’œuvre White Noise d’Antoine d’Agata.
Cet ouvrage rassemble les textes qui ont été envoyés à Léa Bismuth et Antoine d’Agata dans les jours qui ont suivi. Précisons qu’ils en conservent toute la spontanéité et l’élan des instants vécus.
Ce livre prend la forme d’un ensemble de 12 leporellos de 12 pages chacun, et sont réunis sous jaquette, il comporte les textes des 11 auteurs ayant participé à cette nuit et les images d’Antoine d’Agata. Le livre a été imprimé en sérigraphie deux tons, noir plus rouge par Pakito Bolino / Le dernier Cri dans son atelier à la Friche Marseille. 300 exemplaires ont été imprimés, mais seuls 100 exemplaires sont commercialisés, chaque exemplaire est numéroté et signé par Antoine d’Agata.
Mathilde Girard, Il n’y a pas de putains (extrait).
« Ils sont entrés dans l’espace du manque et c’est de là qu’ils parlent. De là aussi que nous parlons, pendant la nuit. Le manque et le don, réciproquement, ou encore cette possibilité de tout, qui est en même temps l’ouverture à la perte, qui fait peur, qui fait parler sans s’arrêter. Nous parlons sans nous arrêter de l’amour et de l’angoisse qui prennent à la gorge et de ces femmes qui le disent, et qui le font, et font ce qu’elles disent – sans rien garder de la béance du moment. Il y a ces images de gorges renversées promises au sacrifice, offertes et sauvées. Et ces plans qui nous lient, maintenant, les images d’Antoine d’Agata, des femmes qu’il a rencontrées et par lesquelles il nous pousse là où nous sommes déjà entrés, face à quoi nous reculons, en quoi on se jette, chacun à sa façon ».
Le travail sera exposé à la Friche la Belle de Mai Marseille du 8 décembre 2018 au 13 janvier 2019.