- Format fermé 165 x 212 mm
- 192 pages
- Couverture rigide
- Photographies: Antoine d’Agata
Textes: Antoine d’Agata
Bruno Le Dantec
Rafael Garido - ISBN: 979-10-92265-05-7
- Prix: 32€
«Lorsque j’étais sur le terrain, j’interrogeais sans cesse l’utilité de ma présence. Je photographiais des gens en train de mourir pour les montrer à ceux qui les laissent mourir»
Antoine d’Agata
« … Les détails ennuient Antoine d’Agata. Le réel, c’est les hommes et leurs épreuves. On ne trouve pas ici d’obsédant souci documentaire, ni de construction complexe. Il s’agit de rendre compte simplement d’activités comme marcher, se nourrir, se chauffer et dormir. Le quotidien d’un monde entre-deux, entre le nomadisme et l’inertie…
… De là vient l’intensité, la densité de séquences qu’on ne pourrait nullement relater. Le récit linéaire est absent. Antoine d’Agata est le photographe le plus opiniâtrement photographe qui soit. Il n’en reste pas moins qu’il persiste dans la quête d’une autre morale. Ce métier ne se pratique pas sans valeurs.
C’est qu’en réalité, Antoine d’Agata n’a jamais été vraiment un adepte du photojournalisme. Le document, sec et plat, est un faux-semblant. L’événement n’a jamais eu lieu. On ne peut mimer des émotions qu’on ne ressent pas. Avec d’Agata l’image moderne, la photographie et la vidéo vont au plus près du désespoir, affrontent la détresse et, peut-être, trouvent un nouveau souffle. »
François Cheval
L’ouvrage comporte :
– Des textes de Bruno Le Dantec, Rafael Garido,
– Différentes paroles de migrants,
– Un texte d’Antoine d’Agata, Bruno Le Dantec et Rafael Garido à partir de données statistiques sur l’immigration Européenne.
– Des photographies et des vidéogrammes
Membre de l’agence Magnum Photos, Antoine d’Agata a suivi des migrants au Maroc, en Tunisie, en Libye, en Grèce, en Bulgarie, en Ukraine, en Slovaquie et en Hongrie, en redonnant à chacun de leurs parcours, la dimension d’une Odyssée personnelle. Par la photographie et la vidéo, l’artiste propose d’accéder à la réalité de ces itinéraires, de partager le quotidien de ces anonymes, fait de routes, de foyers, de centres de rétention, de zones portuaires…