- Mémoires d’un massacre sous Duvalier : une approche photographique
- Sous la direction de Nicola Lo Calzo
- Photographies : Edine Célestin – Fabienne Douce – Réginald Louissaint Junior – Moïse Pierre – Georges Harry Rouzier – Mackenson Saint-Félix – Kolektif2d
- Textes : Edine Célestin – Edwidge Danticat – Claudia Girola – Nicola Lo Calzo – Jacques Roumain
- Format : 19 x 27 cm
- 200 pages
- Couverture cartonnée
- 88 photographies quadrichromie et bichromie
- Français / créole / anglais
- 29 €
- Sortie 26 mars 2019
- ISBN : 979-10-92265-81-1
- Co-produit avec la Fondation Connaissance et Liberté FOKAL
« Les photographies présentées dans cet ouvrage ont certainement une ambition en commun : celle de rendre visible aux Haïtiens autant qu’au monde entier les mémoires vivantes multiples et contradictoires d’un des événements tragiques majeurs de l’histoire moderne haïtienne : le massacre de Kazal en 1969, sous la dictature de François Duvalier.
Ces images nous restituent cette visibilité à travers la précieuse complémentarité de regards croisés : d’un côté les témoins directs ou indirects des faits, les lieux où ces faits se sont déroulés et les manières dont leur mémoire s’est inscrite dans le paysage et dans la vie quotidienne des habitants de Kazal, une bourgade au Nord de la capitale, Port-au-Prince. De l’autre côté, le regard de six photographes haïtiens qui pensent, voient et photographient cette même mémoire à partir de leur propre expérience en tant qu’Haïtiens, tous issus de la première génération post-duvaliériste.
Le processus de création s’est fait par étapes et par degrés, dans le cadre d’une masterclass conduite sur trois ans par Nicola Lo Calzo et coordonnée par Maude Malengrez, responsable du pôle média de la Fondation Connaissance et Liberté-FOKAL.
Pour les photographes ainsi que pour les sujets photographiés, ce fut une véritable rencontre avec l’histoire et le passé trouble d’Haïti qui, à ce jour, n’a pas encore été assumé ; il s’est agi aussi d’un parcours personnel long et complexe, où les photographes ont dû ruser avec des barrières sociales, culturelles et géographiques : eux, citadins de la capitale à la rencontre des Kazalais, la plupart d’entre eux, cultivateurs de la terre.»